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 La conscience

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MessageSujet: La conscience   La conscience Icon_minitimeMar 15 Sep - 20:39


La conscience La-conscience-de-soi
]
Les chemins de la conscience


La conscience psychologique est un simple témoin, la conscience morale est un juge. Tandis que la conscience psychologique est une lumière qui constate ce qui est la conscience morale est comme une « voix » intérieure qui prescrit ce que nous devons faire. La conscience psychologique révèle ce qui est, la conscience morale ordonne ce qui doit être (avant d'agir, ses jugements se présentent à nous sous la forme d'une exigence, d'un scrupule; après l'action, ils se traduisent par un sentiment de satisfaction ou de remords). III. Toutefois la conscience psychologique et la conscience morale ne sont pas sans relations. En réalité, si le problème moral se pose pour l'homme, c'est d'abord parce qu'il a une conscience au sens psychologique du mot. L'animal n'a pas, semble-t-il, de conscience psychologique (tout au plus une conscience très confuse) parce que, à toutes les situations que le milieu lui propose, il trouve une réponse toute faite dans ses réflexes innés ou dans les automatismes du dressage. Au niveau humain, au contraire, entre la situation donnée et le comportement qui suivra, il y a comme une lacune, le temps d'une hésitation, d'une réflexion - et cette lacune c'est en quelque sorte la conscience psychologique. Prendre conscience de nos actes, c'est prendre un certain recul sur nos actes qui nous permet de concevoir d'autres actes possibles. Avoir conscience (au sens psychologique), c'est ne pas rester prisonnier du présent et du réel, c'est concevoir l'avenir qui pourra être, le passé qui a été ou celui qui aurait pu être.

La conscience dans la sagesse

A l’époque du début de l’ère chrétienne, Ovide (mort vers 18 ap. J.C.) parlait « du dieu en nous ». Quant à Sénèque, contraint au suicide par Néron en 65, qu’évoque-t-il lorsqu’il écrit dans sa Lettre à Lucilius : « Dieu près de toi, avec toi, en toi », ou encore « En nous habite un esprit saint, qui observe le bien et le mal ».
Les grecs, bien avant eux, avec les stoïciens ou encore avec Socrate avec son « daimon » intérieur, avaient une notion vive de cette aptitude intérieure à juger des choses.
On le voit, les anciens n’ont pas eu besoin de la révélation chrétienne pour comprendre qu’au fond de chaque homme demeurait une aptitude à discerner le bien, à écouter la voix des dieux mais distincte de celle-ci. Cette conscience morale, appelons-la ainsi pour le moment, est le propre de l’homme par opposition aux animaux. Elle est un des signes distinctifs de sa nature.

conscience dans les Ecritures.

Puisque la connaissance de la réalité de la conscience morale existe dans les peuples anciens, il n’y a pas de raison que nous n’en retrouvions pas la trace dans la Bible. Le mot suneidèsis qui exprime la conscience au premier siècle de l’ère chrétienne dans le monde méditerranéen est un mot assez rare dans la Bible. Il n’apparaît que deux fois dans l’Ancien Testament dans des textes tardifs écrits directement en grec (Ecc 10, 20 et Sg 17, 10). Il apparaît zéro fois dans les Evangiles, vingt fois dans le corpus paulinien et dix fois dans le reste du Nouveau Testament.

Ce qu'en dit : L'Ancien Testament

Pour l’Ancien Testament, en fait il faut chercher les expressions et les lieux qui révèlent l’exercice d’une conscience même si le concept n’existe pas comme tel dans la langue hébraïque. Ainsi on peut constater que c’est le « cœur » qui est le siège des manifestations de la conscience. Lorsque le Roi David commit son deuxième grand péché en recensant le peuple, c’est-à-dire en comptant ses propres forces (et donc en oubliant que Dieu seul était son salut), il prend conscience de sa faute : « le cœur de David lui battit d'avoir recensé le peuple et David dit à Yahvé : "C'est un grand péché que j'ai commis! Maintenant, Yahvé, veuille pardonner cette faute à ton serviteur, car j'ai commis une grande folie." » (2 R 24, 10). Et pour citer dans un sens différent une autre parole de l’Ancien Testament qui révèle une expression de la conscience : « Enseigne-moi, Yahvé, tes voies, afin que je marche en ta vérité, unifie mon cœur qu’il craigne ton nom. » (Ps 85-86, 11).
Nous avons deux expressions qui ne disent pas la même chose du rôle de la conscience. La première manifeste, dans le même sens que les sages des nations alentours, cette aptitude de tout homme de saisir une distance entre ce que « la voix de Dieu » demande et ce qui a été réalisé par l’homme. La citation du psaume qui demande l’unification du cœur laisse entendre qu’il y a des choses à unifier, une tension intérieure qui n’est pas satisfaisante pour le psalmiste. Nous avons là, en germe, les deux grandes dimensions de la conscience morale qui vont habiter notre réflexion tout au long de cette année. Et si nous faisons « retour sur nous-mêmes » ne pouvons-nous déjà réentendre notre cœur qui a battu à l’une ou l’autre occasion de notre vie et goûter cette soif d’unité intérieure évoquée par le psalmiste ?


Le Nouveau Testament

Le Nouveau Testament a adopté le terme stoïcien « suneidèsis » très répandu à l’époque. Son usage s’avère cependant différent. En effet, ici, la conscience est constamment référée à l’appel que lance Dieu à chacun. Ainsi Paul, évoquant la peine qu’il a de voir ses frères israélites refuser l’Evangile, n’hésite pas à dire aux romains : « En Christ je dis la vérité, je ne mens pas, par l’Esprit Saint ma conscience m’en rend témoignage : j’ai au cœur une grande tristesse » (Rm 9, 1). On le comprend, la foi ne remplace pas la conscience morale, elle l’affine. C’est ainsi que le Christ lui-même nous invite à examiner si la qualité de « la lumière qui est en nous n’est pas ténèbres » (Lc 11, 35).
Cet appel du Christ à examiner notre conscience laisse entendre que celle-ci peut s’obscurcir ou s’éclairer. Autrement dit, elle n’est pas qu’une pure donnée de la nature mais bien objet d’éducation. Les parents qui élèvent leurs enfants savent bien qu’il est nécessaire de leur apprendre où se trouve le bien et le mal. En revanche que l’on soit capable de l’apprendre, cela c’est le propre de l’homme.
L’appel du Christ quant à l’usage de notre conscience est très sensible lorsqu’il nous rappelle que nous ne sommes pas seuls sur terre, que notre conscience n’est pas qu’une affaire entre lui et nous mais que son exercice dépend aussi de la présence de nos frères les hommes avec lesquels nous vivons. Lorsque Jésus affirme : « Si quelqu'un doit scandaliser l'un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d'être englouti en pleine mer. » (Mt 18, 6), il rappelle qu’il y a des attitudes ou des paroles (sur lesquelles il ne se prononce pas) qui peuvent faire chuter les faibles. La seule crainte de faire tomber quelqu’un doit rejaillir sur notre conscience.
Saint Paul l’a parfaitement compris lorsqu’il doit gérer le problèmes des viandes sacrifiées aux idoles. Dans la foi chrétienne toute nouvelle, « seul ce qui sort du cœur de l’homme est impur ». Manger de la viande dans les temples des idoles n’a pas de sens en soi. Elles n’ont pas de valeurs symboliques particulières pour le chrétien puisque les idoles ne sont rien. Or si un chrétien néophyte, issu de la judaïté par exemple, très sensible encore à tous ces problèmes n’a pas suffisamment intégré cette nouveauté, il risque d’être scandalisé par l’attitude des chrétiens plus adultes dans leur foi. C’est pourquoi Paul dit à ceux qui sont « forts » et qui mangeraient de ces viandes : « En péchant ainsi contre vos frères, en blessant leur conscience, qui est faible, c'est contre le Christ que vous péchez. C'est pourquoi, si un aliment doit causer la chute de mon frère, je me passerai de viande à tout jamais, afin de ne pas causer la chute de mon frère. » (1 Co 8, 12-13). Citation que commente Xavier Thévenot en affirmant que ce qui commande l’exercice de la liberté (de conscience), c’est la charité.



La conscience Star3 La conscience c'est aussi être son libre arbitre dans notre façon de voir le choses , de les dires et comment on agis aussi...C'est notre seule force de penser de faire ou de ne pas faire...Notre conscience nous pousse vers les choses les plus objectifs qui soient, et les plus rationnels... La conscience Star3

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